"les choses arrivent" .....
« C’est insensé comme les choses arrivent quand on se met en situation de les laisser arriver. »
( les "Poussins" dans Africa Trek 2, chap. 2).
revenant sur mon petit périple de mai et la grosse déception qu'il m'a procurée, il m'est venue deux idées (c'est peu j'en conviens)
- la première est que je pensais que de fait, "comme ça", j'allais revivre ce qui m'avait tant plu l'an dernier, ces magnifiques rencontres. Sans me poser la question de savoir comment elles avaient pu arriver, ces rencontres.
- la seconde découle de la première : un parcours bien fléché, trop fléché, a barré la route à l'improvisation, au laisser-aller, au lâcher-prise.
Ayant réservé tous mes hébergements, je me suis laissée porter par ces passages obligés, et .... je m'y suis laissé piéger.
je n'ai rien, mais rien, à reprocher à mes compagnons d'un soir. Ils ne me devaient rien.
Inutile de les incriminer ("esprit es-tu là ?")
je pense que je prends un vrai plaisir aux parcours pas trop balisés, ou chaque jour est une petite aventure, ou l'incertitude donne à chaque moment positif survenu, chaque rencontre sympathique (un sourire, un verre d'eau, un fruit, un repas, une grange, un lit) l'aspect d'un petit miracle.
Ces petits miracles ne peuvent exister que parce que je ne les programme pas.
en mai, quelque part, c'est ce que j'ai fait. (trop programmer). J'ai cru qu'ils allaient venir ..... mais ils le ne pouvaient pas . : je n'en avais pas "besoin", je n'étais pas dans une situation où je pouvais les laisser venir.
je suis partie en "nantie" .... erreur !
mes prochains parcours
- sur Compostelle : ce sera l’Espagne et la fin du Chemin, l'an prochain
- cet hiver : en Afrique de l'Ouest
inutile de dire que, sur l'Afrique de l'ouest, la marque de fabrique sera : prendre le temps de la rencontre, ne pas programmer ni le parcours (à part les grands lignes) ni l'arrêt du soir (sauf que comme toujours il faut porter avec soi les moyens de son indépendance) ....
je ne sais pas ce que cela peut être en Espagne ????? qui vivra verra
quelques rencontres :
une famille à Karimama
les filles du foyer Vignon - Adjohoun
eric du lac Ahémé
Simone et Lucien
Jean Noël, connu au Maroc, jamais perdu de vue (ici à mon départ de Vezelay)
les enfants du centre de loisirs d'un village qui m'a hébergée
les ch'tis de la Creuse, le café au coin de la cuisinière
Hamid, l'ange gardien du Berry
et tant d'autres, et tant d'autres ......
A découvrir aussi
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- 14 avril - Arrivée chez Yvette et François
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